Ce viaduc autoroutier connaît l’un des niveaux de trafic les plus élevés de France. Les poutres extérieures en acier avaient récemment montré des signes de corrosion avancée, principalement en raison de leur forte exposition aux sels de déverglaçage. L’installation d’un système de protection cathodique était donc nécessaire.

  • Nom du propriétaire
    Direction régionale et interdépartementale de l'équipement et de l'aménagement d'Ile-de-France (DRIEA IF)
  • Nom du client
    Direction des autoroutes d'Ile-de-France (DiRIF)
  • Date de livraison du projet
    Juillet 2017
Cathodic protection of the viaduct

Une préparation minutieuse

Des préparatifs ont été nécessaires avant que les équipes puissent installer le système de protection cathodique par courant imposé (PCCI). Un radar a été utilisé pour déterminer la position exacte des câbles de précontrainte et des éléments en acier avant que le béton endommagé ne soit enlevé pour garantir un substrat propre et sain. Après avoir effectué des tests de continuité électrique sur les éléments en acier, tout dommage aux revêtements de l’armature a été réparé avec du béton projeté à sec. Une fois la structure correctement préparée, le système de PCCI a été installé.

Le défi

L’accès aux zones de travail représentait l’un des principaux défis auxquels nos équipes d’exploitation étaient confrontées. Les tendons de précontrainte à l’intérieur des segments et la forte densité de services ont entravé la progression des équipes. Deux plates-formes suspendues conçues sur mesure ont été nécessaires à l’extérieur pour accéder aux entretoises des caissons.

Cathodic protection of the viaduct

Le plus grand projet de protection cathodique en France

Plus de 45 000 anodes discrètes en titane (37 000 sur les faces internes des caissons et 8 000 sur les faces externes) ont été installées dans les trous pré-percés. Après avoir vérifié qu’il n’y avait pas de court-circuit, le système a été câblé, connecté et mis en service, après quoi les points de consigne ont été définis. A noter que la grande quantité d’anodes percées utilisée pour ce projet a battu un record en France pour les systèmes de protection cathodique.

  • 45 500
    Anodes discrètes montées
  • 800
    Points mesurés sur l'ensemble du viaduc
  • 50 000
    Heures de travail pour l'installation du système de protection cathodique
Cathodic protection of the viaduct

Suivi structurel par nos équipes

Freyssinet suit de près l’installation dans le cadre d’un contrat de maintenance à long terme attribué par le client. Cette surveillance complémentaire est assurée par l’équipe corrosion de la direction des opérations techniques de Freyssinet. L’équipe surveille l’ouvrage à distance grâce à une liaison GSM, qui donne un accès direct à l’automate et permet de lire les données de mesure fournies par les 800 points de mesure que Freyssinet a installés sur l’ensemble du viaduc. Les opérateurs peuvent également modifier les consignes si nécessaire.

Ce projet est une référence pour nos équipes, non seulement par son ampleur, mais aussi par la robustesse de la solution que nous avons mise en place. La structure du viaduc est désormais sous haute surveillance pour les 50 prochaines années au moins.

Camille -  
Ingénieure spécialisée en corrosion - Structures en béton

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